Histoire du village

Le Bousquet créé en 1286 était à l’origine une annexe d’Escouloubre et ne comptait que 5 familles.

La vie dans ce petit village entouré de forêts royales ou seigneuriales, était très rude.

 

Au Moyen-âge et sous l’Ancien Régime, les paysans de ce coin montagnard devaient faire face à des conditions météorologiques particulièrement difficiles. Les hivers étaient longs et très froids, et la plupart des villageois vivotaient de leurs maigres récoltes, ne possédant souvent qu’une ou deux vaches, trois ou quatre moutons et quelques poules.

La totalité des habitants étaient des paysans : ils travaillaient aux champs, et vivaient en quasi autarcie de ce qu’ils semaient. En dehors des moissons, la fauche de l’herbe pour nourrir leur bétail durant les longs mois d’hiver, occupait tout leur temps en été. Chaque famille possédait également son rouet (pour filer la laine de leurs moutons) et son métier à tisser sur lequel les femmes fabriquaient les tissus grossiers des vêtements de toute la maisonnée et les couvertures des lits.

 

Au village, pas de médecin, juste une femme pour aider les mères à accoucher. Pas d’apothicaire (pharmacien) non plus, il fallait se rendre jusqu’à Escouloubre pour acheter les drogues (remèdes) nécessaires.

Seulement deux barbiers (qui faisaient aussi office de « chirurgiens » en pratiquant les saignées) sont attestés en 1737 et 1782.

Certains « Bousquetas », en plus de leur travail de paysan, étaient tailleurs d’habits, ou tisserands (ils fabriquaient les draps de lit, les bourrasses, la toile des paillasse, etc.), d’autres étaient voituriers et conduisaient les voitures à cheval (des charrettes !) pour le transport des aliments et du vin. Certains enfin étaient « maréchal à forge » façonnant les outils agricoles (araire, faux, etc.) ou charrons fabriquant les charrettes en bois.

Il y eut aussi quelques hommes spécialisés dans la construction des maisons : des maçons, des charpentiers et des ardoisiers. Les habitations étaient faites en pierres (généralement en granit, roche trouvée en grande quantité aux alentours) recouvertes de plaques de bois, puis plus tard d’ardoises. Il y avait souvent deux étages, les bêtes étant en bas, leur chaleur animale chauffant l’étage d’habitation à travers un plancher de bois.

Il y avait enfin le meunier qui louait le moulin à farine au seigneur à qui il appartenait. Le bail en afferme (location) de six ans renouvelables coûtait fort cher au meunier qui devait en outre entretenir ce bâtiment à ses frais.

Et il y avait bien sûr le curé (le ritou), pratiquement la seule figure lettrée du village, incontournable dans la France paysanne du XVIIIe siècle.

Aucune autre profession n’est mentionnée au Bousquet à cette époque lointaine.

Pas de changement pour le XIXe siècle, les Bousquetas sont exclusivement des cultivateurs. On voit aussi deux aubergistes et bistrotiers ainsi que deux épiciers. Seule nouveauté : l’arrivée d’un instituteur, à partir de 1836, venu d’ailleurs.

Et toujours pas de changement pour le XXe siècle, les habitants qui restent au village sont des cultivateurs éleveurs de vaches Gasconnes. S’ensuit un grand exode vers les villes pour travailler dans l’administration (P.T.T, douanes) ou devenir cheminots à la SNCF.

 

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Mairie (au Village) :

6 rue de la mairie

Ouverte les lundis et vendredis 08:30 à 16:00

(sauf congés de la secrétaire)

Tél. : 09 65 26 39 39

administration
mairiedelebousquet.aude@wanadoo.fr

Infos et gîtes
infomairie.bousquet11@orange.fr

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